Sur une page environ vous écrirez sous forme de journal, de lettres, ou
de notes les quelques pensées, méditations voire découverte d'un
marcheur ou pélerin au cours de sa route.
Sur une page environ vous écrirez sous forme de journal, de lettres, ou
de notes les quelques pensées, méditations voire découverte d'un
marcheur ou pélerin au cours de sa route.
Commentaires
Bien qu'en groupe , lors de la marche on se retrouve seule.
Après un départ conviviale , heureux de se retrouver pour partir , après avoir comparer nos sacs et leur contenu , après la fermeture du portable suite à un appel qui paraît tout de suite incongru, suite à de léger atermoiement pour choisir le bon chemin. Nous voilà parti.
Le rythme s'installe, les groupes se forment , les enfants avec les enfants tirés par le chien . Les hommes avec les hommes. Marie Christine, super entrainée en tête et moi je me laisse légèrement décrochée et me retrouve seule .
Enfin seule à gouter le paysage qui s'anime au pas de notre avancée, seule à oublier la marche à laisser divagué mon esprit seule avec les autres... un peu comme d'habitude... sur cette route déserte dans les monts du lyonnais encore bien vert en ce week-end du 14 juillet . Notre vision lente des lieux traversés nous offre un multitude de facette qui apaise nos yeux habitués à avalé des kilomètres
La journée s'annonce belle cuisante dirons-nous en fin de journée
Mon esprit a beau foisonné d'idée de tout et de rien ce qui devient essentiel c'est notre corps , cette machine qui nous emporte. Boire, pause déjeuner quand les estomacs sont vides (en priorité ceux des enfants , les plus bruyants ) Chercher l'ombre, boire,chercher de l'eau, boire Nous revenons a des besoins primaire et la simple goulée d'eau fraiche nous enchante et nous suffit. On peut repartir,. L'esprit en paix peut reprendre ses divagations pendant qu'un pied se met devant l'autre et que tout deux suivent la trajectoire.
Malgré toutes les plaintes proférées et cela même avant le départ et cela même par moi , malgré les sautes d'humeur des uns et des autres, de l'extrême chaleur du dernier jour ; mais aussi grâce à la chance qui nous a toujours fait arriver avant l'orage et qui nous a offert le plus beau gîte la dernière nuit comme une apothéose au milieu de nombreux champs de framboise désertés, je garde de ces quatre jours itinérant un très bon souvenir et le goût de repartir plus longtemps.
IZALa bessannaise,charmant chalet v v f ,à Bessans( il va de soit) niché dans la vallée de la tarentaise.tout y était contemplation,sérénité ,le matin nous avions, l' étude d' oeuvres musicales,compositeur différent chaque année,l'après midi était réservé à la marche, un petit bus nous transportait aux pieds des pistes,souvent éloignés du chalet :
ici j'ai retrouvé ce qui m'avait amené à cet état de penser actuel
la contemplation ,
celui de la marche, depuis mon enfance papa m'avait fait parcourir les sentiers du pilat,reconnaître un sapin d'un mélèze, les bons des mauvais champignons,, me citant les villages au lointain, à la faveur d'une trouée d'arbres,
la sérénité
papa ayant étudié au concervatoire écoutait fréquemment sur notre vieille tsf des concerts classiques,m'invitant à venir écouter un passage particulièrement agréable et facile d'écoute, bien plus tard lors d'un passage difficile de ma vie, ceux de la chaise dieu,m'apporterons,grâce à cet enseignement sans contrainte,une sérénité,
spiritualité:
une amie m'emmena à un enseignement boudhiste sans pour celà y adhérer,le travail sur les émotions me plu, en prendre conscience pour éviter tous ce que cela peux amener
de négatif de stress,prendre du recule sur soi,me fit entrevoir l'existence spirituelle de l'esprit
AU LONG DES CHEMINS
Le départ : vérifier si le précieux sac à dos contient bien le nécessaire pour cette marche de la journée, seule en pleine nature, sans croiser de village, donc tout ce qu’il faut pour n’avoir recours qu’à soi-même.
Voilà c’est bon !
Les chaussures sont ajustées, mon pied est impatient. N’oublions pas l’indispensable bâton, le compagnon de route.
Les premiers mètres se font d’un pas tonique ; petit à petit le rythme de la marche s’accélère, le souffle s’ajuste, comme l’impression d’entrer en soi-même, l’harmonie se fait entre le corps, l’esprit et la nature environnante, nous ne faisons qu’un.
L’air reflète les odeurs de la fraîcheur matinale, il est en accord parfait avec ce chant acidulé d’une queue rousse perché au sommet d’un pin.
Au loin, le hennissement d’un cheval résonne dans la combe, les grelots d’un troupeau de moutons donne une atmosphère provençale à cette matinée. Progressivement le soleil apparaît à l’horizon et ses rayons commencent à me chauffer la peau.
Une lumière intense habite les verts des prairies aux alentours. Les coteaux abruptes n’en paraissent que plus présents . Une force puissante s’échappe de la terre.
Ca y est l’humain et la nature fusionnent en moi et je vais être portée toute la journée par cette vie sauvage des éléments naturels. Quelques pensées diverses traversent mon esprit mais il est irrémédiablement ramené là, sur ce sentier caillouteux, parfois escarpé ou la sensation de vie qui m’habite est si intense.
L’expérience d’une jouissance totale où l’identification à la nature donne un vécu de solidité tel ces rocs millénaires. Un moment magique où l’on effleure le sentiment d’immortalité.
maryse